Il y a bien longtemps, dans les rizières de Chine, un groupe de jeunes gens se sont réunis pour philosopher sur la vie. Cela dura un certain, peut-être trop, les années passèrent et ces pauvres personnes devinrent des légendes.
Des siècles plus tard, une lycéenne désespérée (une journée de cours c'est long...) décida de se colorier la main en bleu. Son amie, une lycéenne tarée eu l'illumination divine et proclama cette phrase: " Dans la planète des hommes bleus tu vas apprendre à être heureux. ( il y a ensuite une flèche dirigée vers le bas mais je peux pas la faire là!!!lol)"
Deux histoires qui n'ont rien à voir mais bon quand on se tape un délire c'est jusqu'au bout!
Enfin tout ça pour dire, que la lycéenne tarée c'est moi et que la phrase que j'ai dite a sucité bcp d'intérêts...Maitre Yoda a fait un plan de dissert, Alexandre ou GIGN a longeuement disserté sur les footballeurs et Marie ou Miss T a fait une tite dissert bien sympathique que vous allez pouvoir lire (prenez un siège confortable et un peu de temps devant vous...)
Dissertation : Commentez cette citation d’Elsa : « Dans la planète des hommes bleus, tu vas apprendre à être heureux »
Des citations, il y en a par milliers : des drôles, des bidons, des sérieuses, des moralisatrices, des rabâcheuses, des compromettantes, des polémiques… et de toutes personnalités de toutes origines. Seulement, un jour, Elsa, qui n’est pas une personnalité en soi, a voulu braver les lois qui maintenait les citations enfermées dans leur registre particulier et a déclaré : « Dans la planète des hommes bleus, tu vas apprendre à être heureux… ». En effet, cette maxime semble tout d’abord dépourvue de sens – mais quelle est cette ado, car c’en est une, qui ose prétendre braver toutes les lois des proverbes ? – mais elle en a un… Et cette phrase est exceptionnelle car elle n’est pas drôle (désolée), pas bidon, pas sérieuse, pas moralisatrice, en bref elle n’est rien… enfin, rien pour les gens qui n’observent pas les choses au fond d’elles-mêmes et qui s’arrête devant la barrière de l’apparence… Oui, cette ado est un génie car elle a réussi à formuler une phrase simple mais si compliquée, qui va à l’encontre de toute « catégorie »… Nous nous proposons donc de vous éclairer. Tout d’abord, demandons-nous ce que sont ces « hommes bleus ». Ainsi, nous verrons toutes les possibilités qui s’offrent à nous. Ensuite, cherchons la signification du bonheur pour Elsa – Elsa, pour les intimes modérés et j’utiliserai donc cette expression car je la respecte trop pour l’appeler Attila ou encore Ma Choute ou Ma Cocotte, surnom utilisés par ses très proches – ses potes – qui font – et honte à eux – abstraction de son très grand génie… Enfin, nous essaierons de percer le mystère de cette flèche présente à la fin de sa phrase… En route pour le Elsa code...
Tout d’abord, nous allons voir qu’il y a plusieurs façons de désigner et de définir ces « hommes bleus ». En effet, premièrement, ce groupe de noms communs munis d’articles définis et d’adjectifs qualificatifs épithètes, pourrait, et cela crève les yeux, à amener directement notre cerveau à traduire ceci par la très simple palabre « schtroumpf » de Peyo : voguer dans un autre univers ou seulement Gargamel serait le centre de nos soucis. Gargamel, qui symboliserait alors, aux choix, les amours déçues, les subtilités dérangeantes mises à la cave, les débilités et conneries – car Gargamel est débile –, et dans ce sens, on pourrait aller plus loin en le comparant franchement à ses « amis ». Ensuite, nous avons les joueurs de foot de l’équipe de France, comme l’a divinement suggéré le très grand (1,75 m) Alexandre Vansteene. En effet, selon lui, Elsa, en constante recherche de l’amour – celui-ci ne privilégiant pas les relations avec les 15-20 ans –, se rabattrait sur les 30-35 ans – on ne sait jamais… Ensuite, quelqu’un de normalement formé du cerveau et ayant au moins trois cellules (à moins qu’il ne les ait perdues dans une collision de huit personnes dans le hall pour trouver des électrons), penserait à des policiers, et nous pouvons citer les Tuniques Bleues. Mais étant donné que ceux-ci, malgré leur classe dans leur uniforme – l’uniforme cependant ne fait pas le policier – sont là pour nous flanquer des amandes, non pas grillées mais généralement salées, on peut écarter cette hypothèse puisque ce n’est pas avec eux qu’on va « apprendre à être heureux. » D’autre part, nous pouvons supposer – et je m’excuse, oh ! vénérée Elsa, pour cette offense – qu’Elsa a simplement inversé les mots, ce qui ferait, au lieu de « planète des hommes bleus », « hommes de la planète bleue », et alors tout deviendrait compréhensible, sauf le fait qu’avec les hommes nous ne pouvons pas devenir heureux (pollution, constructions, mensonges, destructions…), ni heureuses (tromperies, déceptions, footeux, soumission, non respect des droits de la femme…). Enfin, nous pouvons dire qu’avec la palabre « hommes bleus », Elsa accentue les stéréotypes (bleu pour l’homme, rose pour la femme), ce qui en ferait une accentuation de l’homme dans sa pensée, donc de son besoin d’être aimée.
Oui, être aimée. C’est l’objet de cette seconde partie. Le bonheur… Oui, nous sommes constamment à sa recherche. Mais, pour Damme Elsa, qu’est-ce que le bonheur ? Une goutte de pluie, de rosée, sur sa joue, déposée. Oser, lui parler, lui souffler, murmurer, susurrer, à l’oreille, sans pareille, un soleil : aimer. Aimer tout, pour tout envers et contre tout et vivre, simplement vivre ; une journée, une heure, une seconde de plus pour voir le fleuve des étoiles couler sans bruit, une dernière fois avant de s’en aller. Nul part. Partout. Courir, toucher, sentir, ressentir, ce froid, cette glace, sinistre et morbide, ce mal qui nos obsède, qu’on voudrait écarter, écourter, écouter, le comprendre, le changer… Et Damme Elsa cherche une épaule pour s’appuyer les jours « tripping », des sacs et de la monnaie pour pouvoir faire du shopping, des mains réunies en creuset pour recueillir ses larmes, et aussi des boulequiès contre le vacarme. Damme Elsa veut un sourire pour répondre à sa folie, une participation active à ses conneries, quelques muscles où elle puisse s’envelopper et un édredon dans lequel se bourrer. Dormir et rêver, ne plus se lever… juste être aimée… pour ce qu’elle est, pour elle, par « lui », par ses ploucs, ses amis... « Tu vas apprendre à être heureux »… verbe futur, apprendre… être heureux ne nous est pas acquis. Le bonheur se mérite, s’apprend grâce à ceux qui nous entourent, qui nous aident, nous aiment et nous détestent, s’en foutent ou qui aimeraient te mettre une châtaigne dans ta poire… oui, mais pas uniquement des poires ou des châtaignes, car parfois aussi, nous nous mangeons les murs, les mûres et les pas mûres et c’est comme ça. Accepter. Vivre et être heureux avec. Apprendre. Apprendre à vivre avec. Tout le monde peut le conquérir, le bonheur… il faut juste le vouloir, ne pas en avoir peur… et être heureux sera ton avenir…
Enfin, nous allons essayer d’élucider le mystère de la flèche. Que peut bien vouloir dire ce signe ? Tout d’abord, nous pouvons supposer que la forme curviligne continue de la flèche suggère discrètement qu’Elsa rêve de la mer, soit qu’elle a besoin de vacances. Ah ! Que le ciel soit bleu, les oiseaux chantent, le soleil brille… mais nous nous égarons ! Voici la deuxième hypothèse possible que nous allons supposer : il faut creuser pour trouver le bonheur… mais le bonheur se trouve-t-il en dessous de la Terre ? Sous la terre ? Sous le sol, quoi. Non, cela paraît un peu absurde… mais allons au plus profond des choses : ne nous arrêtons pas devant la barrière de l’apparence. En effet, cette flèche pourrait signifier qu’il faut creuser, non pas la terre ni le sable, mais bien au fond de la personnalité des gens, des capacités, de notre propre esprit, pour trouver le bonheur qui est enseveli parfois au fond, tout au fond. Parce qu’on ne le voit pas, notre bonheur. Alors il faut le tirer de son trou, l’extraire de la vie, comme un trésor enfoui sur une île lointaine inaccessible, entourée de pirates et autres pièges. Cette expédition est apparemment inenvisageable, mais tout est dans le apparemment : exploitons-le ! Et quand nous atteignons ce trésor, ne serait-ce qu’en le touchant de nos frêles doigts, alors il nous inonde et nous en sommes submergés. Le bonheur serait alors enfoui, immergé, puis nous l’émergeons, et nous en mourrons submergés… Mais la flèche peut avoir une autre signification tout aussi cachée. En effet, nous avons évoqué précédemment les conneries d’Elsa et de ses amis – ses potes – dans la partie consacrée au bonheur. Et si pour Elsa, pour être heureux, il ne faut pas hésiter à être ridicule ? « Le ridicule ne tue pas », c’est-à-dire « le ridicule ne nous enterre pas six pieds sous terre » ; et là réside la subtilité : la flèche dirigée vers le bas. Pour résumer : « Enfonce-toi pour être heureux ! », même si ce résonnement me paraît un rien poussé. Ou encore : « n’aie pas peur de t’enfoncer ! ». Nous sommes bien sûr documenté sur Elsa, et nous avons enquêté notamment sur ses amis. Il semblerait qu’une d’entre elles aie déjà adopté cette façon de penser, puisqu’elle s’enfonce régulièrement à cause – ou grâce à – de son humour plus ou moins subtil… ce qui renforce notre hypothèse.
Pour conclure enfin ce long résonnement, cette citation reste très énigmatique. Pour en avoir la vraie signification, il faudrait faire comme dans ces petits livres-jeux où vous vous énervez à trouver la solution et que vous préférez regarder la réponse au lieu de vous arracher les cheveux ou la page, au choix, c’est-à-dire – car je sens que nous devenons trop subtile – qu’il faudrait demander directement à l’intéressée : Mlle Elsa. Nous avons tout d’abord essayé d’élucider le mystère des ces « hommes bleus » et nous nous sommes retrouvés avec un nombre innombrables de possibilités possibles. Ensuite, nous nous sommes intéressés, après de plus ou moins fructueuses recherches sur Elsa – car c’est une personne très compliquée, seulement comprise des experts comme presque moi – sans me vanter, bien sûr –, à sa vision du bonheur, même si nous en avons omis certains passages, comme son étrange manière de séduire – enlever ses lunettes et foncer au hasard des rencontres dans le hall du lycée Jean Monnet de La-Queue-lez-Yvelines (là où tout commence…), technique d’ailleurs reprise par C. Lachaise pour expliquer les échanges d’électrons à ses élèves – comme quoi Elsa est vraiment une référence. Mais ne nous égarons pas : nous approchons du chemin de la vérité. Enfin, nous avons tenté d’élucider le message codé qu’était la flèche ondulante, et nous trouvâmes encore ici moult possibilités… Toutefois, notre avis sur cette phrase reste clair : Elsa, avec cette maxime a bravé les lois des proverbes et c’est là où réside tout son génie. Nous pouvons cependant ajouter un bémol à ce magnifique message d’espoir : il est vrai que cette citation est, nous l’admettons même si nous nous défendons d’entacher son génie, étrange. Mais cette bizarrerie n’émane pas de sa personne seule : entourée d’une belle parleuse (au sens propre du terme, car elle parle cependant bien) entêtée, d’une petite cervelle, d’une 100 % à l’ouest, d’une humoriste ratée et j’en passe, son épanouissement intellectuel – bien qu’heureusement, elle soit d’une grande sagesse - et sa façon d’exprimer sa pensée – et cette phrase est l’exemple type – sont limités. Mais cette phrase, je me répète, reste la révolution de l’année, et peut-être est une partie de ce que son mouvement littéraire, l’Ensendisme, veut signifier… A compter de cette seconde, nous pouvons nous poser cette question : si le bonheur se situe sur la « planète des hommes bleus » (nous retrouvons donc la notion d’utopie), où le malheur prend-il racine selon Elsa ? Sous quelle forme ?... Cela est une autre dissertation tordue…
Merci ma tite plouc pour cette super dissert!!! le passage sur le bonheur est magnifique! Elle est douée la p'tite!lool!
Commentaires
c'est vrai que jean marc
ça gache pas tout puisque johm=jean marc donc jean marc=john donc il n'ya que neutralité
voila
bisouss
Moi chui pas très d'accord avec toi Marie!lool! La ça gache touuuuuuut!
on s'en fout, le prénom ne gâche pas forcément la personne !
a ba mince alors moi je me suis embêter à pas le dire et toi tu le dis! lol
Hey hey les girls!! Hé oui les trips bien chiants c notre truc! Et je tiens à vous dire que je ne me suis toujours pas remise de "jean marc"! Franchement c'est horribleuuuhh!!!!!!!! Au moins John ct un minimum sexy mais la jean Marc ça me fait penser à un vieux pépé avec ses lunettes! Enfin que du bogoss quoi!lool
Bizou à tous!
j'ai l'honneur de vous préciser très chere amie, que j'ai lu votre dissertation tout à fait exeptionnelle et que l'ai trouvé absolument GENIAL, FANTASTIQUE, FEERIQUE, MAGNIFIQUE, eur...vous avez d'autres mots en "que"
j'ai soporifique mais ca va pas trop avec le sujet! -lol-
c'est pas grave, en bref, je te félicitecar jamais personne n'est allé aussi loin dans un trip!
c'est ça qui est trop marrant avec vous, ça part d'un rien pour finir en un longue dissert!!!!!!
kiss je vous adoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo-non laissez moi deviner je vous ennuie avec ça? ah ba c'est pas grave, bon vous êtes prêtes?-oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooore
c'est moi c'est moi!!!!
MDr
lol!! elle est trop belle ta dissert Marie!! Ouep le passage sur le bonheur il est super trop magnifique!!
gros bisous!!
Je parie qu'il y aura personne d'assez courageux pr la lire en entier !!! lol... et attention, on ne frime pas, je pose des questions après !!! lol
biz zazou jtdr